« Inviter l’autre à faire son récit,
c’est l’inviter à donner du sens, de la cohérence et de l’unité à sa vie. »

Paul Ricoeur – Philosophe

Se raconter, donner du sens et de l'unité à sa vie
Chacun à une histoire à raconter

Chacun a une histoire à raconter

Avoir envie de se livrer, de partager, de questionner son histoire pour lui (re)donner du sens, celui qui est le vôtre (votre vision du monde, de votre monde).
Chacun a vécu des moments heureux, où tout participe au « bien-être » et d’autres, plus difficiles, voire douloureux.

Chacun se construit à la lumière de ses expériences, c’est cette unicité qui mérite d’être transcrite.

Trois étapes pour “se raconter”

  • Dire son histoire.
  • Lire son récit.
  • Partager (ou non) ses écrits.

Le fait de raconter à un tiers son histoire ou des éléments de sa vie permet de classer ces fragments parfois éparpillés et ainsi leur (re)donner du sens.

Dès lors que le récit est écrit, vous le lisez. Si cela vous permet de faire des modifications, d’ajuster, la lecture favorise une prise de recul. Les événements prennent une place dans le tableau de votre vie de manière peut-être plus juste, plus équilibrée.

Enfin, vous transmettez ce récit. Vous donnez à lire, vous partagez. Vous permettez à vos lecteurs de comprendre ou d’accepter votre vision des événements de votre vie. Bien entendu, le fait de partager ce récit vous appartient entièrement et peut tout à fait ne pas faire partie de votre projet ou dans un second temps…

Biographie ou récit de vie, quelles différences ? Que choisir ?

En tant que biographe, je vous propose deux modes pour raconter votre histoire : la biographie et le récit de vie.

Si pour les deux, il s’agit de raconter, mettre en mots, écrire un ou des événements de votre vie, la différence se trouve dans l’objectif que vous poursuivez. C’est votre intention qui oriente notre collaboration.

Dans le cadre d’une biographie, il s’agit de classer, ordonner les événements qui constituent votre vie et les questions que je vous pose ont pour objectif de mieux vous comprendre afin de mieux transcrire votre histoire. Si mettre en ordre vos souvenirs pour les transmettre à votre famille ou vouloir les partager avec un plus grand nombre grâce à l’édition permet (ou oblige) un travail d’introspection, cela n’est pas l’objectif premier.

À l’inverse, le récit de vie est avant tout motivé par la nécessité d’une transformation de soi. Dans ce cadre le rôle du biographe est de vous écouter, de vous questionner certes pour mieux vous comprendre, mais surtout pour encourager votre propre questionnement sur le sens de vos expériences, des actes que vous avez posés, des choix que vous avez fait. Ainsi, vous éclairez les zones d’ombre qui bloquent votre évolution : entamer ou finaliser un deuil, apaiser un sentiment d’injustice, dépasser un événement douloureux… et poursuivre sereinement votre chemin.

Le fait de « déposer » votre histoire et la confier à un biographe offre un soulagement et pour certains, selon leur chemin de vie, une délivrance.

Les aides mémoires

Vous pensez que votre mémoire peut vous « jouer des tours », qu’elle ne sera pas « exacte » ni exhaustive ? C’est normal, rassurez-vous !

D’une part, les souvenirs ne sont pas comme inscrits dans le marbre. Sans doute, avez-vous déjà remarqué que selon le moment où l’on raconte un souvenir celui-ci va être légèrement différent de la fois précédente. Ce n’est pas un « mensonge », selon l’angle sous lequel nous racontons ce souvenir, il va différer d’une fois à l’autre.

D’autre part, le moment présent où l’on raconte un souvenir va influer sur le souvenir lui-même ; notre humeur, les événements de la veille, une mauvaise nuit (!) et notre perception des choses se transforme, pas complètement, non ! Mais peuvent prendre des couleurs quelque peu différentes.

Vous craignez « les trous » ou « les blancs » ? Si cela arrive, mon rôle est de vous aider. Soit à retrouver le fil de votre propos si vous vous en êtes éloigné, soit de vous aider à raconter en vous posant des questions et aussi, selon votre âge de vous laisser le temps du récit. Celui nécessaire à la mise en mots de vos souvenirs.

se raconter, écrire son histoire, ne pas oublier

Enfin, j’ai aussi quelques méthodes pour vous aider à vous raconter !

Les photographies sont d’excellents supports pour la mémoire. Elles aident à raviver les souvenirs, à faire revivre des anecdotes qui donnent du piment au récit. Elles permettent aussi de se souvenir des lieux : ceux de vos vacances lorsque vous étiez enfant, votre salle de classe et les autres élèves, etc.

Si vous le souhaitez, nous pourrons aussi travailler le récit à partir de vos photos.

Vous pouvez aussi faire appel aux souvenirs des « autres », des proches, de vos amis d’enfance, de parents plus ou moins éloignés. Ils peuvent vous aider à raviver des souvenirs ou à les compléter !

En fonction du déroulement de nos entretiens, je vous propose de petits questionnaires. Ils sont conçus avec des questions simples. Par exemple ; dater des événements, décrire des lieux de vie, faire une liste de personnes importantes… en répondant à ces questions, se sont bien d’autres souvenirs qui seront rappelés à votre mémoire !

La conversation est aussi un des moyens de récolter vos souvenirs. En règle générale, vous parlez, je vous écoute. Mais, parfois, le monologue peut être déroutant. Alors, la conversation devient « outil » et les questions sont là pour vous aider à raconter.

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C’est un chemin à parcourir avec soi, comme un dialogue intérieur.

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Vous hésitez ?

Envoyez-moi votre question, je vous répondrai avec plaisir. Un échange sans engagement, juste pour confirmer ou non votre envie de passer à l’acte ou d’être conseillé pour faire un choix le plus approprié.

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